Paracha Behar

« Et si vous dites : qu’aurons-nous à manger la septième année ? » (25:20)

   Les questions : « Que mangerons-nous ? », et « Qu'aurons-nous à boire ? » sont toujours présentent dans l'esprit d'une personne. « Et si vous dites : que mangerons-nous la septième année ? », « Vous voulez savoir ce qu'il y aura à manger ? ». Hachem dit : « Vous aurez le meilleur de tout. Vous aurez l'abondance. Vous ne manquerez de rien ». Hachem dit que vous aurez le meilleur de tout. Hachem a promis que vous aurez le meilleur de tout ! Et vous demandez : « Que mangerons-nous ? » Est-ce qu'on appelle cela avoir foi en Hachem ? Le saint Zohar explique ce verset de la Paracha Behar : « Si vous me dites : que mangerons-nous... », avec une histoire. Rabbi 'Hiya et Rabbi Yossi étaient debout sur une haute montagne et ils avaient avec eux de la nourriture en abondance. Ils avaient emporté avec eux plusieurs ânes remplis de nourriture. Ils se tenaient sur la montagne et ils ont été les témoins d'une scène horrible : deux personnes voyageaient au milieu du désert. Ils ont rencontré un homme qui s'était perdu. Il était assis sans nourriture au même endroit depuis deux jours. Il était sur le point de succomber à un coup de chaleur, il était à quelques secondes de la mort. Et cet homme leur dit : « Cela fait deux jours que je n'ai ni mangé, ni bu ». Donc, l'un de ces deux hommes lui a donné quelque chose à manger et à boire. L'autre homme lui a crié : « Que fais-tu ? Ne lui donne rien. C'est interdit ! “Tu dois protéger ton âme !” C'est une question de vie ou de mort. Je ne te permets pas de le faire. Laisse-le mourir ! Que t’importe s'il meurt ? Ta vie passe d'abord ! » Alors, le premier homme lui répondit : « Qu'as-tu à te faire du souci pour ce que je lui donne ? » Et l'autre lui a répondu : « Si tu lui donnes toute ta nourriture, tu vas finir par me demander que je te donne de la mienne. Mais quand tu me demanderas de te donner de ma nourriture, sache que je ne te donnerai rien du tout ! »  Rabbi 'Hiya et Rabbi Yossi ont assisté à toute la scène de loin. Ils pouvaient comprendre d'après leurs mouvements ce qui se passait. Comment l'un a crié à l'autre de ne donner aucune nourriture à cet homme. Et comment l'autre homme, malgré tout, a continué à nourrir cet homme affaibli, à lui donner à boire, en le renforçant et le ranimant. Jusqu'à ce qu'il ait récupéré. Il a fini par lui donner toute son eau et nourriture. Et il ne lui est plus rien resté pour lui-même, pas même une goutte d'eau. Ensuite, les deux hommes ont repris leur chemin. Après un moment, celui qui avait donné toute sa nourriture et son eau a commencé à ressentir une insolation. Là, ils sont en plein milieu du désert à midi et le soleil tape, et il fait soixante degrés à l'ombre. Il s'effondre sous un arbre. Son ami lui crie : « Tu vois ! Je te l'avais bien dit que tu ne survivras pas. Je t'ai dit que tu vas mourir si tu restes sans nourriture et sans eau. Et maintenant, je vais te laisser ici. Je me moque de toi. Je t’abandonne ici au milieu du désert ». Quand Rabbi 'Hiya et Rabbi Yossi ont vu ce qui se passait, Rabbi 'Hiya dit à Rabbi Yossi : « Nous avons beaucoup de nourriture. Laisse-moi lui en donner. Courrons vite pour le sauver ! ». Rabbi Yossi lui a répondu : « Attends un peu. Asseyons-nous et voyons ce qui va se passer. Certainement le Saint, béni soit-Il, va faire un miracle pour lui. Il y aura assurément un grand miracle. Il se déroule maintenant une histoire. Ne saute pas au milieu de l'histoire. Ne coures pas lui donner de la nourriture. Le monde n'est pas anarchique ! Une personne a donné toute sa nourriture et maintenant elle va mourir ? C'est impossible ! Un grand miracle est sur le point d'avoir lieu ! » Ils étaient là et ont observé comment cet homme gisait là-bas. Lorsque soudain un serpent géant est apparu et a commencé à ramper vers lui. C'était un serpent énorme qui pourrait l'avaler tout entier. Rabbi 'Hiya dit : « Ça y est! Il va mourir maintenant, c'est sûr! Ce pauvre homme va mourir d'une mort horrible ? » Rabbi Yossi lui a répondu : « Ne désespère pas. Il a donné toute sa nourriture et son eau. Il a eu entièrement confiance en Hachem. Assurément, Hachem ne va pas l'abandonner maintenant. Attendons de voir ce grand miracle qui est sur le point d'avoir lieu ». Soudain, ils ont vu un serpent encore plus grand que le premier qui s'approchait en rampant vers l'arbre. Il a tué et avalé le premier serpent. Et l'homme, sous l'arbre, est resté indemne, endormi au milieu du désert. Immédiatement Rabbi 'Hiya et Rabbi Yossi ont couru vers lui. Ils l'ont réveillé et lui ont donné à manger et à boire. Ensuite, ils lui ont raconté toute l'histoire du grand miracle qui venait de lui arriver.

 

   Une personne doit croire qu'avant qu'elle vienne dans ce monde, Hachem lui prépare toute le soutien dont elle aura besoin. Partout où une personne va, à chaque mouvement, se dresse une personne pour l'aider. Que vous soyez au milieu du désert ou au milieu de la mer, il y aura toujours quelqu'un à côté de vous. On n'est jamais perdu. Hachem se trouve dans chaque lieu, dans toutes les situations, Il est là avec vous. À chaque instant, le salut est prêt pour chaque personne. Elle doit juste crier vers Hachem, un cri véritable. Et le salut est à portée de main. Si vous criez : « Chema Israel, Hachem Elokeinou, Hachem Ehad ! », ou « Ana Hachem, Hochiah Na ! ». Par le mérite de Rabbenou..., alors Hachem vous sauvera immédiatement.

 

   Une personne doit avoir de l'assurance, de la foi, de la confiance en Hachem. Elle doit chanter, prier avec ferveur et ne pas s'inquiéter pour savoir d'où elle va obtenir de l'argent. Car Celui qui vous a créé, Il crée aussi l'argent et tout le reste. Il vous a créé avant même d'avoir créé de l'argent. Tout l'argent dans le monde est prêt pour vous. Hachem veut seulement que vous étudiez la Torah. Une personne a beaucoup transgressé, aussi l'argent ne tombe pas directement dans ses poches, il ne tombe pas du plafond.

 

   Mais qu'avez-vous à vous inquiéter ? Tout a déjà été prévu dans le ciel ! Quarante jours avant qu'une personne soit formée, il est déjà décrété dans le ciel que tel ou tel jour, elle va acquérir une maison, que tel ou tel jour, elle va acheter un terrain. Le revenu d'une personne est déjà décrété dans le ciel, avant même qu'elle soit née. Mais, le salut ne peut venir que quand une personne fait confiance vraiment en Hachem. Ses yeux doivent être tournés vers Hachem : « Tous les yeux se tournent vers Toi avec espoir, et Toi, Tu leur donnes leur subsistance en temps voulu » (Tehilim 145 : 15). En son temps ! Chaque chose en son temps. Tout ce qu'une personne mérite lui parvient à son heure déterminée : un appartement, des meubles, etc. Tout se passe à l'heure indiquée. Parce que l'essence de l'existence physique dépend de l'argent. Mais se soucier de l'argent va éloigner la personne du salut. À cause d'un appartement, elle va voir ses revenus repoussés. Une personne pense toute sa vie à l'argent. Mais elle ne réalise pas qu'au moment où elle va arrêter de penser à l'argent, alors l'argent viendra vers elle. C'est son revenu, sa « Parnassa ». C'est « Par » (une vache), « Nassa » (va). Vous courez après la vache, et la vache s'en va, elle s'enfuit. « Nassa » avec un Ayin! C'est courir après l'argent ! Si c'est ainsi, alors votre revenu s'enfuit loin de vous.

 

   Le Rebbe a dit dans la Torah 225 que la confiance en Hachem doit être infinie. Il n'y a pas de limite à la confiance. « Mettez toujours votre confiance en Hachem » (Yechaya 26:4). La confiance est une chose illimitée. Il n'y a pas de limites à la foi et à la confiance. L'essence de la confiance parfaite, c'est quand l'esprit est lié à la Torah. La confiance naît de l'intelligence ! Si vous n'avez pas d'intelligence, vous ne pouvez avoir aucune confiance ou foi. Si vous étudiez la Torah, alors vous aurez la foi. Mais si vous n'étudiez pas la Torah, alors vous n'avez pas d'assurance. Le Rebbe dit que si tu étudies la Torah, alors tu auras l'intelligence pour savoir que tout vient de Hachem. C'est pourquoi un homme doit beaucoup apprendre, étudier beaucoup de Guemara, afin d’arranger son esprit. Parce qu'en fonction de son niveau d'intelligence, ainsi il en est de sa foi. D'autant plus une personne possède de l'intelligence, plus grand est son esprit, ainsi il a plus de foi et de confiance, d'Emounah.


 

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